Intelligence Artificielle (IA) – La nécessité de placer les données au cœur de l’IA et de sa réglementation

L'Union européenne se prépare à adopter la première loi mondiale sur l'intelligence artificielle, l'AI Act. Alors que cette réglementation se concentre sur les risques liés à l'utilisation de l'IA, des chercheurs suggèrent qu'il serait plus efficace de se focaliser sur la qualité des données d'entrée pour garantir la conformité et la sécurité.

Le prochain AI Act de l'UE, prévu pour avril, établira des garde-fous pour les outils d'IA, y compris les modèles génératifs comme ChatGPT ou Gemini. Cette loi, en évaluant les risques d'utilisation de l'IA, impose l'utilisation de données d'entrée de haute qualité. Cependant, la mise en œuvre de cette exigence reste floue, nécessitant une méthode alternative pour assurer la conformité.

Christian Peukert, professeur associé à HEC Lausanne, propose de se concentrer sur les données d'entrée pour réduire les risques de conformité. Son équipe recommande de répartir les responsabilités pour les sources de données de mauvaise qualité entre les développeurs et les déployeurs de l'IA, en fonction des problèmes de données exogènes ou endogènes. Cette approche pourrait améliorer la qualité des données, réduire les biais de l'IA et fournir des incitations appropriées pour une régulation efficace de l'IA.

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